Tous les aquariophiles le savent : leurs poissons arrêtent de grandir à une certaine taille, en fonction de celle de l’aquarium. Ainsi, une même espèce atteindra des seuils maximums différents selon que l’aquarium fait 55 ou 200 litres.
Pourquoi ? Parce que la biologie du poisson évalue l’espace disponible autour et s’y adapte afin de ne pas être trop grand. Comment ? Grâce à l’arrêt de la sécrétion de l’hormone de croissance par l’hypophyse.
Pour un enfant qui ne grandit pas ou très peu, on pourra par exemple explorer cette piste : pendant la grossesse, papa et maman vivent dans un studio et maman s’inquiète du manque d’espace, elle ressent qu’il n’y a pas assez de place pour accueillir bébé. La biologie de celui-ci peut s’adapter par un programme bio-logique : “ne pas grandir car manque de place”. A nouveau, l’hypophyse secrétera moins d’hormone de croissance. Une même adaptation biologique pourrait s’ancrer dans un ressenti de “je dois me faire tout petit” dans un cas de grossesse non désirée, ou mal vécue, par exemple.
Inversement, si l’ambiance dans ma famille me fait ressentir, croire, que j’ai plutôt intérêt à “être à la hauteur” pour y être accepté, reconnu, intégré, mon cerveau demandera à l’hypophyse de produire beaucoup d’hormones de croissance…
Source : Laurent Daillie : La LOGIQUE du SYMPTOME – Décodage des Stress Biologiques et Généalogiques