Celui qui se compare aux autres, à quelque niveau que ce soit, est assuré de trouver plus talentueux que lui.
On peut l’accepter, ou s’emprisonner dans une forme d’auto hypnose négative (Paul Watzlawick le décrit dans son livre Faites vous-même votre malheur) générant des émotions affligeantes, avec un dialogue intérieur qui ressasse : « Tu as beau faire, Untel réussit mieux que toi » ou toute autre formule qui entretient le programme de comparaison.
Ce type de réponse provoque des états émotionnels désagréables, douloureux, car c’est se maintenir dans une situation d’échec par insuffisance.
Souvent, nous choisissons de nous comparer à des modèles tellement idéalisés qu’ils en sont inaccessibles et contribuent ainsi à nous maintenir dans un sentiment d’infériorité et d’impuissance.
Comparer ses résultats avec ceux des autres, lorsqu’on souhaite apprendre quelque chose d’eux ou progresser, amène alors à prendre conscience de ce que l’on peut améliorer dans sa façon de procéder pour une tâche précise.
Source : Le grand livre de la PNL, de Catherine Cudicio.